Reel Talk : comment raconter l’histoire de votre marque en vidéo - Justin Serran, monteur vidéo

• Nov 22 2024
• par The it.com Domains Team

On dit que si une image vaut mille mots, alors une vidéo en vaut un million. Justin Serran, expert en montage vidéo et en motion design, a partagé ses conseils pour tirer parti du contenu vidéo et réussir en ligne lors de son entretien avec it.com Domains. 

Le contenu vidéo est devenu indispensable pour les entreprises qui cherchent à capter et à fidéliser leur audience. Les personnes retiennent 95 % d’un message lorsqu’il est diffusé en vidéo, contre seulement 10 % en texte. Sans surprise, 88 % des professionnels du marketing estiment que la vidéo est un élément important de leur stratégie, et 85 % maintiennent ou augmentent leurs budgets de production vidéo d’une année sur l’autre. 

Par ailleurs, les internautes recherchent activement des contenus vidéo : 89 % des consommateurs en veulent davantage de la part des marques, preuve qu’il s’agit d’un format privilégié et engageant pour les audiences. Plus de la moitié des utilisateurs regardent des vidéos en ligne chaque jour, ce qui représente un tiers de toute l’activité sur internet.

Pour explorer le pouvoir transformateur de la vidéo, nous avons échangé avec Justin Serran, monteur vidéo, motion designer et ambassadeur d’it.com Domains. Il partage ses idées sur la manière dont les entreprises peuvent tirer parti du contenu vidéo pour renforcer leur présence en ligne.

Tous les regards et toutes les oreilles

it.com Domains : En quoi le contenu vidéo se démarque-t-il des autres formes de contenu en ligne ? Quels avantages offre-t-il, surtout pour les petites entreprises ?

Justin Serran : Le contenu vidéo combine l’image, le son et la narration de façon dynamique, sollicitant plusieurs sens à la fois. Pour les petites entreprises, la vidéo permet d’humaniser la marque, de montrer les produits ou services en action et de créer un lien émotionnel avec l’audience. Elle simplifie aussi les messages complexes – et se partage très facilement, ce qui renforce la portée organique et l’engagement.

it.com Domains : Comment une entreprise peut-elle utiliser la vidéo pour raconter l’histoire de sa marque et se connecter émotionnellement à sa cible ? Quelles techniques de storytelling renforcent la notoriété et la fidélité à la marque ?

JS : Pour raconter une histoire de marque percutante, il faut miser sur l’authenticité, la proximité et la résonance émotionnelle. Partir d’un arc narratif – présenter un défi, montrer le cheminement, puis apporter une résolution – aide à transmettre les valeurs et la mission de la marque. 

Des techniques comme les témoignages de véritables clients, les coulisses, ainsi que la mise en avant d’émotions comme l’espoir, l’enthousiasme ou même la vulnérabilité rendent la marque plus accessible. Des visuels soignés, associés à une musique qui soutient l’ambiance, approfondissent encore l’engagement émotionnel et favorisent la fidélité.

it.com Domains : Pouvez-vous partager des études de cas réussies d’entreprises ayant utilisé la vidéo pour stimuler une forte croissance ? Quelles leçons en tirer ?

JS : Un excellent exemple est Dollar Shave Club, dont la vidéo de lancement virale alliait humour, authenticité et proposition de valeur claire. La vidéo était à petit budget mais créative, ce qui a généré une énorme notoriété de marque et une croissance des abonnements. La leçon à retenir : une histoire unique bien racontée peut l’emporter sur une production très coûteuse. 

Autre exemple : Airbnb, qui a utilisé du contenu généré par les utilisateurs et la narration vidéo pour mettre en avant des expériences personnelles, renforçant la confiance et la communauté. L’enseignement principal est de chercher la connexion émotionnelle avec l’audience, même avec des ressources limitées.

Coupez, mais ne bâclez pas

it.com Domains : Quels conseils donneriez-vous aux entreprises qui veulent produire des vidéos de qualité avec un budget limité ? Des recommandations sur le matériel, la lumière et le son ? En d’autres termes – un iPhone tout neuf suffit-il ?

JS : Oui, un iPhone tout neuf suffit souvent pour réaliser des vidéos de haute qualité ! L’essentiel est de soigner l’éclairage, le son et le cadrage. Exploitez la lumière naturelle ou des anneaux lumineux abordables pour bien éclairer le sujet. Pour le son, investissez dans un micro externe, car la qualité audio est souvent plus déterminante que la définition de l’image. Stabilisez la caméra avec un trépied ou un gimbal pour éviter les tremblements. Enfin, la postproduction peut sublimer le résultat – une simple correction colorimétrique et un mixage audio soigné peuvent donner un rendu professionnel même à des images tournées à l’iPhone.

it.com Domains : Pensez-vous qu’il soit important pour une entreprise d’avoir son propre style en montage vidéo ? Pourquoi ? Et comment le développer ?

JS : Disposer d’un style de montage unique renforce l’identité de la marque. Des éléments constants comme l’étalonnage, les transitions, le rythme et même le choix musical permettent de se distinguer et de rendre le contenu reconnaissable. Pour développer ce style, il faut d’abord définir la personnalité de la marque et sa cible. Ensuite, expérimenter des techniques de montage, recueillir des retours et affiner l’approche. Avec le temps, un style distinctif émergera et résonnera auprès de l’audience

it.com Domains : Quelles sont les techniques de montage clés qui peuvent changer la qualité et l’impact d’une vidéo ? Comment s’assurer que les vidéos soient visuellement attrayantes et faciles à suivre ?

JS :  Tout se joue dans le rythme, des transitions fluides et une attention particulière au design sonore. Des coupes rapides maintiennent l’énergie, tandis que des montages plus lents et posés véhiculent le sérieux ou l’émotion. L’étalonnage garantit la cohérence visuelle et renforce l’ambiance. Les sous-titres ou incrustations de texte rendent le contenu plus accessible et captent l’attention, notamment sur les plateformes où le son peut être coupé. Enfin, structurer la vidéo avec un début, un milieu et une fin clairs facilite la compréhension du message et maintient l’engagement.

it.com Domains:  Et quelles sont les erreurs les plus fréquentes dans le montage DIY ? Comment éviter les pièges les plus évidents ?

JS :  Une mauvaise qualité audio, des coupes abruptes, l’abus de transitions et l’absence de structure narrative claire. Pour éviter ces écueils, il faut revenir aux bases : garantir un son net, utiliser les transitions avec parcimonie et intention, et maintenir une logique dans le récit. Autre problème courant : ne pas optimiser la vidéo pour le mobile, ce qui entraîne des textes illisibles ou des cadrages maladroits. Prévisualisez toujours la vidéo sur différents appareils avant de la finaliser.

it.com Domains : Pouvez-vous recommander vos outils de montage vidéo gratuits préférés ?

JS : Je peux recommander d’excellents outils gratuits comme DaVinci Resolve, qui propose un étalonnage et un montage de niveau professionnel ; CapCut, idéal pour le montage et les effets simples, et Adobe Express pour monter rapidement des vidéos destinées aux réseaux sociaux, entre autres. 

Cliquer, partager, recommencer

it.com Domains : Quel rôle la vidéo joue-t-elle dans l’engagement sur les réseaux sociaux, à l’heure où YouTube, TikTok et Instagram proposent de nouveaux moyens d’atteindre les audiences ?

JS : Les formats courts de TikTok, les Shorts de YouTube et les Reels d’Instagram privilégient des contenus rapides, engageants, faciles à consommer et à partager. Ces formats répondent aux temps d’attention réduits, et les entreprises doivent s’adapter en créant des contenus qui apportent de la valeur en quelques secondes. Le passage à la vidéo verticale et à un style proche du contenu généré par les utilisateurs permet d’être plus informel, ce qui stimule souvent l’engagement. Il est essentiel d’adapter la stratégie vidéo à l’algorithme et aux usages propres à chaque plateforme pour maximiser l’impact.

it.com Domains : Les formats sur les réseaux sociaux évoluent rapidement. Court ou long – quelle est votre position ? Comment ces formats pourraient-ils évoluer à court terme ?

JS : Les formats courts comme longs ont leur place. Les vidéos courtes, généralement sous 60 secondes, sont idéales pour l’engagement rapide, la viralité et la consommation sur mobile. Les contenus longs, comme les vidéos YouTube ou les webinaires, excellent pour le storytelling approfondi et les démonstrations détaillées de produits. 

À l’avenir, je prévois une poursuite de la croissance des formats courts et verticaux, portée par l’usage mobile. Toutefois, les formats longs resteront précieux pour les entreprises axées sur la pédagogie, le leadership d’opinion ou des offres complexes. L’essentiel est d’aligner le format sur la plateforme et sur l’objectif du contenu.

it.com Domains:  Quels sont vos conseils clés pour utiliser efficacement la vidéo sur le site web ? Quels points majeurs considérer lors de l’intégration de vidéos sur site ?

JS : Les vidéos doivent être placées de façon stratégique aux endroits qui accompagnent le parcours utilisateur, comme les pages produit, les pages d’atterrissage ou le bandeau principal de la page d’accueil. Veillez à les optimiser pour des temps de chargement rapides afin de ne pas pénaliser la vitesse des pages et le SEO. 

Utilisez la lecture automatique avec prudence – coupez le son au démarrage pour ne pas perturber l’expérience. Intégrez des appels à l’action (CTA) clairs dans la vidéo pour guider les personnes plus loin dans l’entonnoir. Enfin, assurez-vous que la vidéo soit adaptée au mobile, car une part importante des utilisateurs la regardera sur de petits écrans.

À suivre : prochain Reel

it.com Domains : Comment les entreprises peuvent-elles mesurer le succès de leurs contenus vidéo ? Quelles métriques suivre pour comprendre l’engagement, les conversions et le retour sur investissement ?

JS : Suivez le nombre de vues, le temps de visionnage et la rétention d’audience (combien de temps les personnes restent engagées). Les indicateurs d’engagement comme les likes, partages, commentaires et taux de clic (si vous utilisez des éléments interactifs) sont également essentiels. Les taux de conversion permettent de savoir si les spectateurs réalisent l’action souhaitée après la vidéo, comme s’abonner, s’inscrire ou acheter. Les entreprises doivent aussi calculer le ROI en comparant le coût de production de la vidéo aux revenus ou aux leads générés.

it.com Domains:  Que pensez-vous personnellement du rôle de l’IA dans l’avenir de la production et du montage vidéo ? Dans quels cas l’IA peut-elle remplacer des monteurs professionnels – et où ne le peut-elle pas ?

JS : L’IA révolutionne déjà des tâches comme la correction colorimétrique, le montage audio, et même la génération automatique de sous-titres. Elle excelle pour accélérer les tâches répétitives, mais ne remplace pas la créativité, l’intuition et l’art de raconter des histoires qui touchent. Si l’IA peut assister sur certaines étapes ou automatiser des découpes pour les réseaux, la vision créative d’ensemble, la narration et les choix nuancés resteront l’apanage des monteurs et monteuses.

it.com Domains : Enfin, quelles tendances ou technologies vidéo émergentes auront selon vous un impact significatif sur le monde de l’entreprise dans les prochaines années ? Comment rester en avance et s’adapter à ces changements ?

JS : Des tendances comme l’AR/VR, les vidéos interactives et la création de contenu pilotée par l’IA auront des effets majeurs. Les vidéos "shoppables", où l’on peut acheter directement depuis le contenu, gagnent aussi du terrain. Pour garder une longueur d’avance, il faut expérimenter de nouveaux formats et investir dans des technologies permettant des expériences personnalisées et interactives. Rester agile et adopter une démarche test-and-learn face aux outils émergents aidera les entreprises à s’adapter et à conserver un avantage concurrentiel.

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Cet article a été traduit par une intelligence artificielle et peut contenir des imprécisions. Consultez la version originale en anglais.

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